Un Français, dont l'identité n'est pas précisée, a été arrêté samedi 22 mars à Rabat sur des soupçons "d'appartenance à un réseau terroriste", ont annoncé les autorités marocaines, ajoutant qu'il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Les membres du "réseau terroriste" dont ferait partie le ressortissant français s'activent "dans le domaine du recrutement de volontaires pour aller combattre dans plusieurs foyers de tension à travers le monde", indique dans un communiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui dit avoir procédé à cette arrestation conjointement avec la Police judiciaire (BNPJ). Les "foyers de tension" auxquels il est fait allusion ne sont pas explicitement mentionnés, mais il s'agit d'ordinaire de la Syrie, du Mali ou encore de la Libye.
Le texte, cité par l'agence officielle MAP, relève en revanche que ce Français faisait l'objet d'un "mandat d'arrêt international émis par les autorités judiciaires espagnoles". Il a été appréhendé dans le sillage "du démantèlement, à la mi-mars courant, d'un réseau terroriste dont les membres s'activaient" à Laroui, dans le nord du Maroc, l'enclave espagnole de Melilla et Malaga, dans le sud de l'Espagne, est-il en outre précisé.
Parmi les sept personnes interpellées lors de ce récent coup de filet figuraient déjà deux Français, identifiés comme "Paul Cadic" et "Farik Cheikh", qui se trouvaient à Melilla et "allaient se rendre en Syrie pour faire le jihad", selon Madrid. Cette cellule terroriste, dont le "cerveau" était un ressortissant espagnol, "avait des ramifications au Maroc, en Belgique, en France, en Tunisie, en Turquie, en Libye, au Mali, en Indonésie et en Syrie, entre autres", avait signalé l'Espagne, évoquant "un coup dur contre les réseaux d'envoi de jihadistes".
Menacé directement par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans une
vidéo inédite diffusée l'an dernier, Rabat annonce pour sa part
régulièrement le démantèlement de "cellules terroristes" et ne cache
pas son inquiétude face à l'embrigadement de jeunes jihadistes envoyés
sur des fronts tels que la Syrie avant de revenir dans le royaume. Le Maroc reste en particulier traumatisé par la vague d'attentats
perpétrés en mai 2003 à Casablanca par 12 kamikazes originaires de Sidi
Moumen, un bidonville de cette mégalopole de cinq millions d'habitants.
Trente-trois personnes avaient été tuées dans ces attaques.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte