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Les auteurs d'un vol rocambolesque de montres à Strasbourg arrêtés
INFO RTL - Deux hommes d'origine yougoslave ont été arretés la semaine dernière près du centre commercial Rosny 2 en Seine-Saint-Denis un mois après s'être emparé d'un stock de montres de luxe à Strasbourg.
Vue prise le 14 novembre 2003 à Clamart, de bijoux exposés dans une bijouterie de la ville
Crédit : AFP
C'est la fin d'une affaire à
rebondissements. Depuis plusieurs semaines, des escrocs avaient approché un
horloger strasbourgeois spécialisé dans le négoce sur rendez-vous de montres de
luxe. Les hommes prétendaient chercher des montres à acheter dans le cadre d'un
business monté à Dubaï aux Emirats arabes unis.
Des spécialistes du "Rip Deal"
Le 14 févier, jour de la Saint-Valentin, le bijoutier se déplace dans une brasserie de Strasbourg pour rencontrer ces acheteurs. Il porte une mallette contenant sept montres d'exception dont deux valent à elles-seules 1 million d'euros. Sur place ses deux interlocuteurs ne tardent pas à lui voler sa mallette et disparaissent. Le bijoutier porte plainte et la police judiciaire de Strasbourg démarre son enquête.
Quelques jours après le vol le bijoutiers est de nouveau contacté par les malfaiteurs qui lui proposent le plus sérieusement du monde de lui payer ses montres. Pour cela, il doit se rendre à un nouveau rendez-vous fixé à l'aéroport de Roissy et venir avec de nouvelles montres et 100.000 francs suisses de "commission". Alertés, les policiers mettent en place une surveillance de ce rendez-vous avec la brigade de recherche et d'intervention (BRI) spécialisée de l'office central de répression de la grande délinquance financière. Peu de temps avant l'heure, le rendez-vous est déplacé vers le centre commercial de Rosny 2. Sur place, les deux malfaiteurs sentent le piège se refermer et tentent de s'enfuir en lançant leur voiture sur les policiers qui ouvrent le feu.
Les deux hommes sont finalement arrêtés. Dans un sac, les enquêteurs découvrent 2,5 millions d'euros préparés pour cette nouvelle transaction…sauf que ces billets de 500 euros sont tous de faux siglés "Disneyland". En réalité, les deux escrocs cherchaient à plumer une deuxième fois le bijoutier strasbourgeois.
Mis en examen, les deux hommes d'origine yougoslave mais
domiciliés en Seine-Saint-Denis, des professionnels de ce type d'escroquerie
baptisée "Rip Deal", ont été écroués. A ce jour, les montres n'ont toujours pas été retrouvées.
