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Vosges : une femme jugée pour avoir poignardé sa fille de 13 ans à la gorge

Le procès d'une mère de famille qui a poignardé sa fille de 13 ans à la gorge, en 2016, s'est ouvert mercredi 16 janvier à Épinal, dans les Vosges.

Le palais de justice d'Épinal
Crédit : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
AFP & Joanna Wadel
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Le procès d’un terrible drame a débuté à Épinal, dans les Vosges. Depuis mercredi 16 janvier, une femme est jugée pour avoir poignardé à la gorge sa fille de 13 ans, après avoir administré des somnifères à ses trois enfants, avec l'intention de les tuer et de se suicider. L'accusée, âgée de 46 ans, est poursuivie pour "tentative d'assassinat". Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

À l'ouverture des débats devant la cour d'assises des Vosges, ses trois enfants se trouvaient assis au premier rang, au côté de leur père. Le plus jeune, un garçon de 13 ans, a quitté la salle d'audience avant la lecture des faits par la présidente.

Les faits se sont déroulés deux ans plus tôt, un soir de mai 2016. La mère de famille a administré des somnifères aux trois enfants, âgés alors de 10 ans à 16 ans, au domicile familial situé à Vagney (Vosges). Résignée, elle a ensuite asséné trois coups de couteau à la gorge de sa fille, alors âgée de 13 ans. Réveillée par la douleur, l'adolescente a alors interpellé sa mère, qui a pris conscience de son geste avant d’appeler les secours. 

La mort comme "seule issue possible"

Exerçant à domicile en tant qu’accompagnante d'enfants en situation de handicap, la quadragénaire, en dépression depuis plusieurs mois, connaissait des difficultés dans son couple.

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Deux jours avant, son mari lui avait annoncé son intention de la quitter pour une autre femme. La nouvelle lui avait paru "insupportable". Selon ses dires au juge d’instruction, la mère, "effondrée, désemparée", s’est alors persuadée que sa mort et celle de ses enfants étaient "la seule issue possible". 

Une responsabilité pénale qui reste à établir

En mai 2018, la chambre de l'instruction de Nancy avait écarté l'abolition du discernement, avancée par certains experts psychiatres, mais rejetée par d'autres. L'après-midi des faits, l’accusée avait effectué des recherches sur internet sur les gestes à effectuer pour atteindre la carotide. La juridiction a jugé que c'était à la cour d'assises de se prononcer sur sa responsabilité pénale.

Lors de sa détention, elle a été incarcérée quelques mois dans une unité hospitalière spécialement aménagée (USHA) d'un établissement psychiatrique de Nancy. Le verdict est attendu vendredi.

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