Viol de La Rochelle : "Il n'y a rien de brutal ni traumatisant dans les prélèvements", assure le maire

Ce sont 527 élèves et professeurs hommes du lycée privé Fénelon Notre-Dame de La Rochelle qui sont soumis, depuis ce lundi 14 avril, à des prélèvements ADN. Une opération menée à la demande de la justice afin d'identifier l'auteur d'un viol qui a eu lieu dans l'enceinte de l'établissement, le 30 septembre dernier. À 13H30, 142 personnes avaient été prélevées : 137 élèves et 5 personnels du lycée. Aucun refus n’avait été formulé.

L'opération, qui doit s'étaler sur trois jours, se déroule, selon le maire de La Rochelle, dans une grande quiétude. "Je n'ai pas ressenti de stress particulier, indique Jean-François Fountaine. Il n'y a rien de brutal ni traumatisant, tout est bien fait".

Les élèves peuvent se soustraire au test

Alors que la Ligue des droits de l'Homme dénonce l'opération, l'édile ironise et indique que "le seul élément traumatisant, c'est la présence des médias". Jean-François Fountaine précise que les élèves peuvent se soustraire au test, même si leurs parents ont donné leur accord.

"Se soumettre, c'est être innocenté, tient-il toutefois à ajouter. Il faut savoir que tous les tests seront détruits". Le maire conclut en rassurant ses administrés : la mairie ne participe pas financièrement à la tenue des tests.