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Deux jeunes filles profitent du soleil en maillot de bain à Paris (illustration)
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
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Ce n'était pas un acte motivé par une raison religieuse. "L'agression" d'une femme en maillot de bain dans un parc de Reims ne se serait pas déroulée tout à fait comme raconté dans le quotidien L'Union. C'est en tout cas ce que soutient ardemment l'une des cinq jeunes femmes déférées au parquet de Reims dans une vidéo postée sur son profil Facebook et repérée par Buzzfeed. Elle est la principale mise en cause dans l'affaire. Le parquet a d'ailleurs lui-même déclaré qu'il n'y avait pas de motif religieux derrière l'altercation.
Pour éviter les amalgames, Nesrine raconte. Sa copine aurait dit à la jeune fille en tenue légère : "Ce n'est pas l'été, ce n'est pas l'heure de sortir les maillots". Ce à quoi "la victime" aurait répondu : "Vu ton corps, je comprends que tu ne puisses pas te mettre en maillot". Une petite phrase qui aurait déclenché la colère de la jeune femme.
"Une erreur" concède Nesrine Mook, qui affirme s'être approchée pour "séparer". Mais "si la victime avait été impressionnée, pourquoi m'a-t-elle porté une gifle ? (...) Comment expliquer que cette personne a eu 4 jours d'ITT (Incapacité totale de travail) et moi 10 jours ?", s'interroge-t-elle en s'affichant avec une minerve et un œil au beurre noir.
Les politiques se servent de moi, j'ai l'impression d'être un pion
Nesrine, principale mise en cause dans l'affaire du maillot de bain
"Je suis musulmane mais je ne suis pas une extrémiste", se défend encore Nesrine, affirmant qu'elle-même est "la première à bronzer au parc en maillot de bain (...) mais la victime n'est pas une victime". Dans une autre vidéo également publiée sur le réseau social, elle confie se sentir utilisée : "Les politiques se servent de moi. J'ai l'impression d'être un pion."
Au fil de son mur Facebook, des messages d'incompréhension, d'appel au calme et de remerciements à ses soutiens. Elle s'en prend également au journaliste responsable de l'article du quotidien régional, assurant notamment que la date de l'altercation donnée est également fausse. L'Union s'est d'ailleurs depuis expliqué sur ce qu'il définit comme "un emballement" et reconnait avoir "utilisé une formulation maladroite" en évoquant, dans le premier papier, "un discours aux relents de police religieuse".
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