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Les locaux de la Direction centrale du renseignement supérieur à Levallois-Perret
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
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Le nom de Mina B. est ressorti tout récemment, cité dans l'enquête sur l'attentat de Magnanville, où un couple de policiers avait été tué à son domicile. Selon l'Express, elle "fait partie des suspects entendus par les policiers de la Sous-direction antiterroriste, au même titre que son frère, décrit comme un proche de Larossi Abballa", l'homme qui a tué le couple en juin 2016.
Mais c'est en avril 2017 que les enquêteurs interrogent pour la première fois la jeune femme, fichée S, pour ses liens avec la mouvance radicale. Placée en détention provisoire, celle-ci reconnaît avoir aidé moins d'un an plus tôt une autre jeune femme, très radicalisée elle aussi, à rejoindre la Syrie.
C'est en fouillant dans les affaires personnelles de Mina B. que les policiers vont faire une découverte très inquiétante, révélée ce mardi 10 avril par Le Point. Ils ont en effet trouvé une clé USB appartenant à la jeune femme, qui contenait des milliers de fichiers sensibles, dont une liste composée de 2.626 agents du renseignement français.
Selon l'hebdomadaire, ces fichiers, que la suspecte avait pris le soin d'effacer, datent de 2008. À l'intérieur se trouvaient les identités de policiers affectés à la Direction de la surveillance du territoire (DST) et aux Renseignements généraux (RG), juste avant leur fusion, qui avait donné lieu à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Mais comment la jeune femme a pu avoir accès à ces documents ? C'est la question que se posent les enquêteurs depuis un an, date de leur découverte qui avait été gardée secrète. Mes les nouveaux rebondissements dans l'enquête sur l'attaque de Magnanville pourraient apporter des éléments de réponse.
Lundi 9 avril, 6 personnes dont Mina B. ont été interpellées par les enquêteurs. Parmi elles, une policière, ancienne déléguée départementale du syndicat Alliance dans les Yvelines. L'Express affirme que Mina était une amie de la fille de cette dernière, également entendue. La policière l'aurait même hébergée chez elle, courant 2016.
Ces faits avaient conduit l'Inspection générale de la police nationale à mener une enquête sur la fonctionnaire, avant de conclure à une absence d'infractions. Aujourd'hui, les enquêteurs se demandent si la jeune fichée S n'a pas profité de son séjour chez la policière pour récupérer ces documents très confidentiels. Son audition, qui se déroule actuellement, pourrait permettre de lever le voile.
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