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Trois taggeurs, interpellés grâce à leur vidéo sur internet, ont coûté près de 200.000 euros à la RATP

Trois hommes ont été arrêtés pour "association de malfaiteurs" et "dégradations volontaires en réunion" en raison de tags qui auraient coûtés près de 200.000 euros à la RATP et la SNCF.

Une rame du métro parisien, taguée, le 4 avril 2012. (archives)
Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Trois hommes soupçonnés d'avoir tagué et dégradé de nombreuses rames de métro et RER en région parisienne pendant des mois, ont été arrêtés lundi 5 mais, identifiés grâce aux vidéos de leurs exploits postés sur internet. Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté régionale des transports de la police d'agglomération parisienne, ils sont soupçonnés d'avoir dégradé pour près de 200.000 euros de rames appartenant à la RATP et à la SNCF.

L'affaire a débuté lorsque la RATP a porté plainte en décembre 2013 après avoir remarqué sur YouTube une vidéo où des taggeurs, masqués, dansaient devant des rames du métro parisien en revendiquant leurs gestes. Les enquêteurs saisis de l'affaire ont ensuite découvert d'autres vidéos dans lesquelles deux personnages récurrents apparaissaient, dont l'un surnommé "Boris", un Bulgare de 25 ans connu des services de police pour d'autres affaires de tags, de dégradations et de port d'armes. Une femme apparaissait aussi régulièrement à leurs côtés, surnommée elle "Theme X". Le diffuseur de ces vidéos se faisait appeler "Jacques Mesrine", nom de l'ex ennemi public N.1 tué par la police en novembre 1979 à Paris.

Un troisième homme a été identifié par les enquêteurs qui, en filant notamment la jeune femme, sont parvenus à "loger" les trois personnages principaux à Paris, selon cette source policière. Les trois hommes ont été arrêtés lundi matin, pour "association de malfaiteurs" et "dégradations volontaires en réunion", a assuré cette source. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 400 bombes de peinture et d'autres vidéos de scènes de tags.

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