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Six pompiers jugés pour un bizutage violent à Metz

Six pompiers sont poursuivis devant la justice pour violence physique et psychique et agression sexuelle contre un de leur collègue mineur.

Photo d'illustration d'un pompier à Boulogne-sur-Mer le 4 novembre 2012 (illustration)
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP Archives
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Six sapeurs-pompiers de 19 à 27 ans comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Metz ce mercredi 15 janvier. Ils sont accusés de violence physique et psychique et d'agression sexuelle contre un collègue âgé de 17 ans qui a porté plainte. A la demande de la partie civile, l'audience se tenait à huis-clos.

Au sein de la caserne de pompiers de Montois-la-Montagne (Moselle), entre le 1er septembre 2012 et le 1er juin 2013, le jeune pompier a été régulièrement "attaché, bombardé d'eau, barbouillé de cirage et déshabillé" par ses collègues, qui lui ont aussi fait subir une "bifle", autrement dit des gifles avec leurs pénis, selon Me Marie-Cécile Felici, l'avocate de la victime. Le jeune souffre-douleur "avait de l'admiration pour ses collègues plus aguerris, qu'il mettait sur un piédestal. Il était prêt à accepter un certain nombre de choses pour être intégré dans une équipe, correspondre à un idéal masculin, viril", a raconté Me Felici.

Prêt à tout pour s'intégrer


En changeant de caserne, le sapeur-pompier volontaire s'est rendu compte que les traitements qu'il avait subis n'étaient pas du tout la norme, selon l'avocate. Il a alors révélé à sa famille ses mois de souffrance et a porté plainte, obtenant 15 jours d'incapacité totale de travail (ITT) pour traumatisme psychologique.

Me Felici a également dénoncé "un esprit de corps absolument incroyable" au sein de la caserne, la hiérarchie ayant décidé de soutenir les prévenus. Pour tous "c'est le vilain petit canard qui ne s'est pas intégré et qui dit n'importe quoi, qui a des gros problèmes dans sa tête. Mais on n'essaie absolument pas de savoir ce qui s'est passé et comment on en est arrivé là", a-t-elle dit.

À écouter aussi

"Tous les membres de la caserne savaient ce qui se passait", a au contraire estimé Me Thomas Kremser, l'avocat de trois des prévenus, qui contestent les qualifications de violence et d'agression sexuelle. Il s'agissait de "petits jeux entre adolescents pas forcément intelligents, mais jamais de violence", et d'ailleurs le plaignant s'amusait et participait lui aussi au bizutage d'autres collègues, selon l'avocat. La défense comptait également s'appuyer sur un rapport d'expertise psychiatrique du plaignant le décrivant comme quelqu'un "ayant tendance à l'affabulation ou à la manipulation", a dit Me Kremser.

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