Procès de Régis de Camaret : "J'espère qu'il paiera le maximum", dit Isabelle Demongeot

INVITÉE RTL - L'ancienne numéro 2 du tennis français fait partie des témoins du procès de l'ancien entraîneur vedette.

Isabelle Demongeot

Crédit : JEFF PACHOUD / AFP

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mineures de son club de Saint-Tropez - est dans l'attente du verdict de la cour d'assises de Draguignan (Var). L'ancien entraîneur vedette de tennis, contre qui 12 à 15 de prison sont requis, a d'ailleurs demandé pardon à ses victimes.

"C'est un soulagement car c'est le combat de toute ma vie. Ça rend hommage à toutes ses victimes", estime Isabelle Demongeot, l'une des femmes qui l'accusent de viol, au micro de RTL mardi 11 février. L'ancienne tenniswoman espère que Régis de Camaret "paiera le maximum" pour ses actes, même si elle pense qu'il ne fera "sûrement pas" toutes les années auxquelles il sera condamné, du fait de son âge.

Elle ajoute : "On mérite d'être totalement reconnues dans tout ce qui s'est passé (...). C'est mérité qu'il prenne plus (que ce à quoi il avait été condamné en première instance, soir huit ans, ndlr)". Isabelle Demongeot et les autres accusatrices de Régis de Camaret attendent désormais le verdict : "On est toutes ensemble, avec nos familles. On continue notre travail pour avancer".

Seules deux anciennes joueuses âgées aujourd'hui de 37 ans, Stéphanie Carrouget et Karine Pomares, ont pu se porter partie civile pour des faits remontant à 1989-1990. La plupart des faits, évoqués tardivement, sont en effet frappés de prescription. Vingt-six accusatrices ont donc un statut de témoins.