Policier fauché par un fourgon : un troisième suspect a été interpellé

Dans le cadre de l'enquête sur le décès du policier fauché par un fourgon, le 11 janvier dernier près de Lyon, un troisième suspect a été interpellé, mardi 21 janvier.

Le symbole de la justice (illustration)

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

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L’enquête sur le décès d’un policier fauché par un fourgon lors d’une intervention près de Lyon, le 11 janvier dernier, a permis d’identifier et d’interpeller un troisième suspect, dans la nuit de lundi à mardi 21 janvier.

Le jeune homme est soupçonné d’avoir été à bord du véhicule qui a percuté mortellement le fonctionnaire de la police dans la nuit du 10 au 11 janvier. Il a été arrêté par la police judiciaire dans les environs de Saint-Étienne (Loire), selon cette source confirmant une information du Progrès. Il s'agit du troisième suspect arrêté dans le cadre de cette affaire. "Une garde à vue est en cours. Les investigations se poursuivent pour déterminer son éventuelle implication dans les faits", a précisé le parquet de Lyon.

Un homme interpellé le 16 janvier a déjà reconnu être le conducteur du fourgon qui a heurté le policier. Il a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire. Un adolescent de 15 ans, arrêté la veille, a également été placé en détention provisoire, selon le parquet.

Ce crime ne sera pas impuni, justice sera faite

Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur

Franck Labois était un policier de 45 ans affecté au Groupe d'appui opérationnel (GAO) à la Sûreté départementale du Rhône. Il a succombé à ses blessures le 13 janvier après avoir été fauché au cours d'une intervention visant des individus suspectés d'être impliqués dans une affaire de vols aggravés en bande organisée.

Un hommage officiel, en présence notamment du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, a été rendu à Franck Labois vendredi à la préfecture de Lyon. Les insignes de chevalier de la Légion d'honneur ont été remis à titre posthume au policier, qui a été également élevé au grade de capitaine. "Ce crime ne sera pas impuni, justice sera faite", a assuré le ministre, en affirmant que "l'enquête avançait bien".

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