Plus de 300 interpellations lors d'une opération coup de poing dans le Sud-Est

Près de 2.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés ce mardi pour l'opération GAZ, une vague d'arrestations d'une ampleur inédite dans le Sud-Est.

Un policier pendant l'opération GAZ mardi 24 juin 2014 à Nice

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349 interpellations, 2.000 policiers et gendarmes sur le terrain : c'est une opération coup de poing d'une ampleur inédite qui s'est jouée dans le Sud-Est, sur une vaste zone, entre Nice et Perpignan, mardi 24 juin. Stupéfiants, cambriolages, travail clandestin... Les forces de l'ordre ont multiplié les arrestations sur des cibles repérées au préalable.

Le GIPN en action, les axes autoroutiers scrutés

Les différents services ont multiplié leurs informations et leurs moyens tout au long de la journée. L'opération GAZ, comme groupe d'appui zonal, a été initiée par les membres du GIPN. Dès 6 heures du matin, ils ont procédé à une série d'interpellations musclées de suspects repérés depuis longtemps.

Puis il y a eu les contrôles aux frontières, sur les axes autoroutiers (A7, A8, A9) et les gares avec les douaniers, les policiers aux frontières ainsi que les CRS et les gendarmes. Là encore, le coup d'envoi a été donné à l'aube, du Perthus à Vintimille, indique Le Midi Libre.

L'opération s'est aussi doublée de contrôles de l'Urssaf, dans des entreprises suspectes et dans les zones de sécurité prioritaires, comme à Nice, Nîmes ou Perpignan. Deux hélicoptères ont également renforcé l'important dispositif.

Un bilan conséquent

Résultat, un nombre d'interpellations impressionnant. 46 personnes ont été arrêtées pour trafic de drogue ou cambriolage. 170 étrangers en situation irrégulière ont aussi été interpellés. Ou encore 3 malfaiteurs pris en flagrant délit de port illégal d'arme à feu.

Des saisies record de drogues ont également été réalisées ainsi que des procès verbaux dressés pour travail dissimulé. Une opération très spectaculaire. Reste à savoir quelle suite les magistrats donneront à ces interpellations.