Philippe Rio : "Le service civique est un outil dans la boîte à outils"

REPLAY - Philippe Rio, maire de Grigny (Essonne) est revenu sur la réunion tenue par François Hollande ce jeudi avec des élus des banlieues. Le chef d’État a consulté leurs opinions après les attentats de janvier et en vue "d'annonces" pour sa conférence de presse prévue pour le 05 février.

Christophe Pacaud et Agnès Bonfillon

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François Hollande a consulté plusieurs élus locaux de banlieues ce jeudi pour faire vivre "l'esprit du 11 janvier". Le chef d’État s'inspirera de cette réunion pour sa conférence de presse prévue le 5 février, centrée sur les valeurs républicaines.

Philippe Rio, maire de Grigny (Essonne), a mis l'accent sur le déclin de la réputation de sa ville, dans laquelle a habité Amédy Coulibaly. "Il y a eu stigmatisation à outrance de Grigny et de ses habitants. Les amalgames ont été la règle d'or après les attentats et cela m'a marqué", a-t-il déclaré.

Pour sortir de cette situation, le maire a réaffirmé que la politique de la ville était une réussite mais ce sont les autres politiques qui étaient des échecs.

Je fais partie de ceux qui pensent qu'il y a un apartheid sur le peuplement, la mise en œuvre du droit au logement opposable et sur le respect de la loi solidarité au renouvellement urbain.

Philippe Rio, maire de Grigny (Essonne)

Il souhaite aussi que la politique d'austérité cesse en France pour qu'on puisse mettre en œuvre les moyens de la République, au lieu de faire appel au service civique qui n'est pas à la hauteur des problèmes à résoudre actuellement.

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