“Je voulais faire revivre un répertoire et le faire découvrir aux plus jeunes”. Voilà comment Patrick Bruel résume son ambition après avoir enregistré un disque de quinze chansons - Très souvent, je pense à vous - rendant hommage à la grande artiste Barbara. “En rencontrant mon public, j’ai pu constater que, contrairement à ce qu’on pense, elle n’était pas aussi connue que Brel ou Brassens”, déplore-t-il. “Ces reprises font du bien au patrimoine”.
Le chanteur qui a été bercé toute son enfance par la voix de l'interprète française, reprend ses plus grands succès comme certains titres plus confidentiels. Sur ces quinze chansons, s’il ne devait en retenir qu’une seule, Patrick Bruel garderait Madame. “Il s’agit d’une chanson qui m’a énormément touché quand j’étais petit et que ma mère écoutait” raconte-t-il.
Je comprends pourquoi on peut se tourner vers un discours populiste.
Patrick Bruel
En parallèle, interrogé sur l'actualité politique, Patrick Bruel est également revenu sur l'affaire des tweets publiés par la présidente du Front National, Marine Le Pen. Celle-ci avait posté des images extrêmement violentes de l'État islamique sur son compte Twitter pour répondre à une comparaison entre le groupe jihadiste et son parti faite par le journaliste Jean-Jacques Bourdin.
L'artiste a rappelé pourquoi "cette provocation" lui semblait inutile et dangereuse. S'attardant sur les électeurs du parti frontiste, il a affirmé qu'il comprenait "que l'on se tourne après quelques déceptions vers un discours populiste". "Cet électorat se trompe cependant. Dans n'importe quelles circonstances et à n'importe quelle époque, ce type de discours n'a jamais marché et n'a apporté que du chaos" a-t-il estimé. "Je ne veux délivrer aucun message de haine envers les personnes qui votent. Je constate juste leur tristesse" a-t-il conclu.
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