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Opération "Prison break" : 164 téléphones saisis en détention, dont 88 "mini-portables"
Une opération lancée dans plusieurs prisons en France a conduit à la saisie de 88 mini-portables.
Un gardien dans un couloir de prison (illustration)
Crédit : Thibaud MORITZ / AFP
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Mardi 20 mai, une vaste opération de perquisitions simultanées, baptisée "Prison break", avait été lancée pour saisir des mini-portables, ces téléphones de la taille de briquets, et vendus comme indétectables par les portiques de sécurité. "367 perquisitions ont été réalisées en détention, par plus de 500 gendarmes", a fait savoir la procureure de Paris dans un communiqué.
Selon Laure Beccuau, "164 téléphones ont été saisis en détention, dont 88 téléphones miniatures, et 200 personnes détenues ont été entendues, dont 17 sous le régime de la garde à vue." Aussi, "environ 500 téléphones destinés à la vente, et plus de 70.000 euros en espèces ont été saisis dans un local de stockage, ainsi que 14.000 euros sur un compte bancaire."
Les mini portables étaient "mis en circulation par une société chinoise et revendus en France par le fournisseur Oportik", dont le nom de domaine a été saisi. "Quatre établissements de la région parisienne soupçonnés de revendre des produits" ont également été perquisitionnés.
Et la procureure de conclure : "Le parquet de Paris ouvre ce jour une information judiciaire pour administration de plateforme permettant des transactions illicites, en bande organisée. Le parquet requiert la mise en examen et le placement en détention provisoire de deux personnes. Les investigations sur cette filière de distribution se poursuivront désormais sous la direction d’un juge d’instruction."
