Leonarda et sa famille doivent revenir en France, "au nom de l'intérêt des enfants". C'est en substance l'argumentaire développé par l'avocate de la famille de la jeune kosovare expulsée au mois d'octobre 2013. Selon Me Brigitte Bertin, "les enfants ne parlent pas la langue kosovare. Leurs capacités à s'adapter, notamment en termes de suivi d'une scolarité, vont être réduites". Évoquant la convention internationale des droits de l'enfant, l'avocate rappelle l'histoire d'une famille bosniaque expulsée puis régularisée en 2009, au nom du droit à la scolarité.
Des arguments balayés par l'avocat de la préfecture du Doux, responsable de l'expulsion de la collégienne. "La petite Leonarda, depuis la rentrée 2013, avait manqué 21 et demi journées de classe. La question est de savoir si l'on avait l'intention de suivre une scolarité. Ce qui n'est pas le cas". Les juges du tribunal administratif de Besançon doivent rendre une décision sur la demande de retour formulée par la famille de Leonarda. Celle-ci n'interviendra pas avant deux ou trois semaines. Jusqu'à présent, toutes les demandes des Dibrani ont été rejetées.
Dans un entretien accordé au Figaro, la collégienne s'est exprimée sur la situation de sa famille : "Mon père, écœuré par tous les mensonges qu'on a dit sur lui, a perdu espoir. Notre avocate nous dit qu'on peut gagner, mais que si on ne gagne pas, on peut plus rien faire (...) Si le recours échoue, la France n'aura plus qu'à envoyer des fleurs au Kosovo. C'est simple, on va tous se tuer".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte