- 39m40s
- Accueil
- Actu
- Justice et faits divers
- La Réunion : deux jeunes jihadistes présumés mis en examen
1 min de lecture
La Réunion : deux jeunes jihadistes présumés mis en examen
Placés en garde à mardi, deux jumeaux de 18 ans, convertis à l'islam il y a un an, auraient été sur le point de partir pour la Syrie.
La balance de la Justice (illustration)
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Placés en garde à vue mardi dans le cadre d'un coup de filet anti-jihadiste à la Réunion, deux frères jumeaux de 18 ans ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et placés sous contrôle judiciaire ce vendredi 5 juin, révèle le palais de justice de Saint-Denis. Les jumeaux, convertis à l'islam il y a un an environ, auraient été sur le point de partir pour la Syrie, mais l'un d'eux était en voie de "déradicalisation", a assuré son avocat Me Christophe Molière.
La veille, un homme avait été remis en liberté sans qu'aucune charge soit retenu contre lui, et un autre était toujours en garde à vue vendredi dans cette enquête. L'homme de 21 ans est un prédicateur salafiste présumé. Il est soupçonné d'avoir incité six hommes à quitter l'île pour aller combattre dans les rangs du groupe État islamique en Irak et en Syrie. L'un de ces jeunes aurait été tué au nord de Tikrit en Irak le 7 avril dernier lors d'une opération de l'armée irakienne contre des membres de l'organisation EI.
La Réunion, en tête des départements d'outremer les plus radicalisés
Selon l'avocat des deux adolescents mis en exame, le prédicateur présumé, en garde à vue au commissariat de Saint-Denis, sera transféré à Paris dans les prochaines heures pour y être entendu par les magistrats du pôle antiterrorisme.
Selon des chiffres du ministère de l'Intérieur publiés en mars dernier, 48 cas de radicalisation ont été signalés aux autorités à La Réunion depuis avril 2014, ce qui place l'île en tête des signalement dans les départements d'outremer (8 à Mayotte et en Martinique, 7 en Guadeloupe). Ce même rapport fait état d'un peu plus de 3.000 signalements sur tout le territoire français.
