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Homme en fauteuil roulant tué à Lyon : "Il est parti dans mes bras", confie sur RTL la voisine qui a tenté de le sauver
Un homme en fauteuil roulant s'est fait tuer à coups de couteau à Lyon en septembre. Sa voisine, qui a essayé de le sauver, se livre sur RTL.
Un brassard de police. (Illustration)
Crédit : THOMAS COEX / AFP
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Le mercredi 10 septembre, un homme en fauteuil roulant âgé de 45 ans se faisait agresser à Lyon. Frappé d'un coup de couteau, il a succombé à ses blessures. La victime, un chrétien irakien, tournait alors comme à son habitude des vidéos en direct consacrées à sa religion.
Un homme d'origine algérienne a été arrêté ce vendredi 3 octobre en Italie. Les autorités françaises ont établi "un lien étroit entre le meurtre et les sujets religieux abordés par la victime", selon la police italienne. Le parquet de Lyon, qui supervise l'enquête, ne s'est pas exprimé pour le moment.
Une voisine de la victime est intervenue après l'agression. Cette femme qui a apporté les premiers soins à la victime pour tenter de le sauver, se confie au micro de RTL. "Je suis descendue comme une balle, comme une folle, en prenant les escaliers. C'est là que je tombe face à mon voisin, plein de sang, qui ne savait même pas ce qui lui arrivait", se souvient-elle.
Les premiers soins prodigués
La voisine a alors cherché à comprendre la situation. "Je lui demande : 'Mais qu'est-ce qu'il vous arrive ?', il me dit : 'Là, là, là, il y a quelqu'un'. Mais il avait du mal à s'exprimer parce qu'il y avait le sang, il fallait qu'il respire… Il avait vraiment du mal", rapporte-t-elle. "Je vois la blessure, je prends son portable, j'essaie de composer le numéro de l'ambulance mais je n'y arrive pas. Il y avait tellement de sang que ça glissait".
La femme essaie alors de prodiguer les premiers soins au blessé. "J'essaie de lui parler, de prendre une serviette, un chiffon, pour essayer de mettre sur la blessure, pour essayer de le maintenir. J'ai essayé de tout faire. J'ai essayé de le rassurer, de lui parler", décrit-elle. "Mais malheureusement, on n'a pas pu le sauver, il est parti dans mes bras."
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