Grand stade de Nice : perquisition à la mairie

Une perquisition était en cours mardi matin à la mairie de Nice dans le cadre de l'enquête ouverte sur d'éventuelles irrégularités financières autour du partenariat public-privé (PPP) du grande stade de la ville, a-t-on appris de source policière.

Le site Mediapart s'est procuré le rapport de la Chambre régionale des comptes qui met en cause l'administration municipale niçoise et le maire Christian Estosi (LR). Pour l'institution de contrôle, le constat est sans appel : "il apparaît que le recours au PPP dans le cadre du stade de Nice ne répondait pas aux critères légaux". "Ainsi, le concurrent le moins cher au stade des offres initiales (Bouygues) a fortement augmenté son prix au moment de l’offre finale", s'étonne la Chambre régionale des comptes dont les experts écrivent que "son financement est assuré dans des conditions très défavorables pour la commune".

Le stade Allianz Riviera, inauguré en 2013, est géré par une filiale du groupe Vinci. Construit dans la plaine du Var par Vinci et des entreprises locales, il a coûté 243 millions d’euros, dont 69 millions de subventions publiques, et le mode de financement public-privé engage la ville à verser pendant une période de 27 ans une redevance de 8 millions d’euros, à charge pour le concessionnaire d’assurer l’entretien et la maintenance du stade. 

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