Le procès pour viol d'une octogénaire lors d'un cambriolage à main armée à son domicile de Brétigny-sur-Orge (Essonne) en 2005 s'est ouvert mardi 21 janvier devant la cour d'assises de l'Essonne.
Trois hommes comparaissent devant la juridiction criminelle à Evry: deux pour des faits d'extorsion avec arme, le troisième pour ces mêmes faits auxquels s'ajoute l'accusation de viol sur personne vulnérable. Le trio, sous contrôle judiciaire, est arrivé libre à l'audience. Le 27 juin 2005, en début de soirée, trois malfaiteurs entraient par une porte-fenêtre donnant sur le jardin du domicile de la victime, alors âgée de 84 ans. L'un d'eux, la menaçant avec une arme de poing, exigeait qu'elle leur remette son argent.
L'octogénaire s'exécutait et leur donnait la monnaie dont elle
disposait, soit 40 euros. Mais l'agression allait tourner au sordide
après le départ de deux malfaiteurs. Resté seul avec sa victime, le
troisième homme cagoulé, ganté et armé, la violait avant de prendre la
fuite.
Malgré les descriptions de la victime et de nombreux prélèvements
ADN, ce crime particulièrement traumatisant pour l'octogénaire était
classé sans suite en février 2007. Cependant en janvier 2010, l'enquête
rebondissait à la faveur d'un rapport du fichier national automatisé
des empreintes génétiques (FNAEG).
L'ADN retrouvé sur le T-shirt de la victime correspondait à celui d'un habitant de Brétigny-sur-Orge Galadio K., 24 ans. Placé en garde à vue, le jeune homme reconnaissait les faits, arguant d'une consommation excessive et régulière de drogue et d'alcool à l'époque de l'agression. Il disait regretter son geste.
Après le récit de la soirée du 27 juin 2005 par la présidente de la cour, le jeune homme au regard hagard, engoncé dans sa doudoune, a de nouveau reconnu les faits. Ses deux complices, mis en examen en avril 2010, ne contestent pas leur présence sur les lieux, ils nient en revanche avoir jamais eu connaissance, jusqu'à leur garde à vue, du viol commis par leur comparse.
Galadio K. était finalement libéré après un an de prison en février
2011 et placé sous contrôle judiciaire. Une libération qui a scandalisé
la famille de la victime, selon leur avocate, Anne Lapeire-Lefévère. La victime, âgée aujourd'hui de 93 ans et absente à l'audience,
"n'est plus jamais sortie de chez elle. Elle est en prison", a indiqué
l'avocate qui évoque "une vieillesse anéantie". Ses deux filles se sont constituées parties civiles. Le procès doit durer trois jours.
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