Les 60 personnes interpellées samedi en marge d'une manifestation contre la précarité et le chômage après avoir tenté de perturber une réunion du Parti socialiste ont été remises en liberté dans les heures qui ont suivi.
Ces interpellations n'ont pas donné lieu à des gardes à vue mais à de simples vérifications d'identité, a précisé une source judiciaire. Les manifestants entendaient intervenir devant les cadres socialistes en lisant un texte critiquant la politique du gouvernement, avait expliqué dans un communiqué la Coordination des intermittents et précaires (CIP) d'Ile-de-France.
Devant le centre de conférences où se tenaient les "états généraux" du Parti socialiste dans le nord de Paris, la situation s'est échauffée entre certains manifestants et le service d'ordre du Parti socialiste. Selon la CIP, les manifestants ont été reçus "avec des crachats et à coups de poings, de pieds, de gaz lacrymogène, de matraques télescopiques et de ... taser".
Le PS a de son côté indiqué samedi soir que les protestataires, "plutôt remontés et pas forcément pacifistes", avaient "essayé d'envahir la salle": "Le service d'ordre du parti a fait son boulot pour qu'ils ne rentrent pas".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.