Entraîneur accusé de viol : l'interdiction d'exercer "totalement nécessaire", dit Demongeot

TÉMOIGNAGE - Témoin dans le procès de Régis de Camaret, Isabelle Demongeot réagit à la mise en examen d'un entraîneur de tennis de Levallois pour viols sur mineur.

Isabelle Demongeot pendant le procès de Régis de Camaret

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Après la condamnation de l'ancien entraîneur Régis de Camaret à 10 ans de prison pour viols aggravés sur deux élèves mineures en février dernier, un entraîneur en poste au Levallois Sporting Club (Hauts-de-Seine) a été mis en examen ce mercredi 7 mai pour "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité" et "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de moins de 15 ans".
Il y a trois mois, Isabelle Demongeot avait témoigné, aux côtés de 26 anciennes joueuses, au procès de Régis de Camaret. Elle est totalement d'accord avec la proposition de Najat Vallaud-Belkacem, qui souhaite que les encadrants sportifs condamnés pour agression sexuelle ne puissent plus exercer après avoir purgé leur peine.

"Je pense que c'est totalement nécessaire, explique-t-elle au micro de RTL. Ces hommes là ne doivent plus apparaître dans le monde du sport. Il faut faire attention aussi à ce qu'ils n'aillent pas chercher du côté d'organisations où il y aura toujours des enfants vers lesquels ils pencheront toujours", continue-t-elle, réclamant un "suivi" pour que "les clubs aient une vue totale sur le parcours des entraîneurs avant d'embaucher".