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Drone à Nancy : peine de 400 euros d'amende

Le lycéen qui avait filmé la ville de Nancy avec un drone et mis la vidéo sur internet a été condamné à 400 euros d'amende.

Vue aérienne de la place Stanislas à Nancy le 10 juillet 2009.
Crédit : AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Sa vidéo de Nancy vu du ciel avait connu le succès sur internet. Mais la justice n'avait pas apprécié. Le lycéen de 18 ans qui avait piloté un drone équipé d'une caméra au-dessus de la ville lorraine a été condamné ce mardi 20 mai à 400 euros d'amende pour mise en danger de la vie d'autrui et non-respect de la réglementation aérienne.

Le jeune homme, le premier en France à être poursuivi pour avoir utilisé un drone sans autorisation, avait accepté le principe d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, dite procédure de "plaider-coupable". La peine, proposée par le parquet et validée par un juge, se décompose en 100 euros d'amende pour non-respect de la réglementation et 300 euros pour mise en danger de la vie d'autrui.

Succès de la vidéo sur internet

Le jeune vidéaste avait fait des prises de vues aériennes de Nancy fin janvier, notamment de la place Stanislas et des monuments les plus célèbres de la ville lorraine. Son clip, posté sur différentes plateformes de partage de vidéos, a été vu plusieurs dizaines de milliers de fois par les internautes. Mais son succès a alerté les autorités, dont la Direction de l'aviation civile qui a rappelé à l'auteur de la vidéo les règles relatives aux drones civils.

"J'ai l'impression d'avoir été traité comme un méchant délinquant. Cette affaire m'a parfois dépassé au niveau médiatique, mais je suis resté humble, grâce à ma famille", a indiqué à l'AFP le jeune homme, qui passe son baccalauréat le mois prochain.

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Ses images montraient le drone frôlant monuments, façades et clochers, au-dessus de groupes de personnes. Or, les utilisateurs de ces engins doivent passer une formation similaire à celle des pilotes d'ULM et obtenir une autorisation particulière lorsqu'ils souhaitent faire voler un drone au-dessus d'un espace urbain.

Mouvement de soutien sur Facebook

L'annonce de poursuites pénales avait enflammé les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, où une page de soutien a recueilli plus de 13.000 adhésions. A contrario, sur Twitter, de nombreux professionnels de l'aéronautique avaient souligné les risques inhérents aux drones civils quant à une possible perte de leur contrôle, notamment lorsqu'ils atteignent une certaine altitude.

L'affaire était par ailleurs devenue un enjeu de la campagne des municipales: le maire UDI de l'époque, André Rossinot, avait proposé au jeune homme de collaborer avec ses équipes dans le cadre d'un projet "Ville numérique French Tech".

Interrogé sur ses projets après sa condamnation, le jeune homme a dit déplorer "une législation trop contraignante en France" et réfléchir à une "implantation en Espagne ou au Portugal, où c'est plus relax".

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