Deux femmes violées, assassinées et atrocement mutilées, une autre laissée pour morte ainsi qu'une tentative de viol entre 1997 et 1998... Vingt ans après, Jacques Rançon comparaît à partir de ce lundi 5 mars devant les assises, dans l'affaire dite des "disparues de Perpignan". Quelque trente-cinq témoins et une dizaine d'experts sont prévus pendant les trois semaines d'audiences de cette affaire qui avait provoqué à la fin des années 1990 une véritable psychose dans la ville du sud de la France.
Poursuivi pour homicides volontaires, tentative d'homicide, viols et tentative de viol, Jacques Rançon, 58 ans, encourt la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Cet ancien cariste-magasinier originaire de Picardie, dont la première agression sexuelle date de plus de quarante ans, pourrait aussi se voir infliger une période de rétention de sûreté en fin de peine, car il était en état de récidive légale, ayant déjà été condamné en 1994 pour viol aggravé.
C'est grâce à un nouveau logiciel sur le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) que le meurtrier présumé a été identifié le 13 octobre 2014. À l'origine, une trace sur le dessus de la chaussure droite de Moktaria Chaïb, 19 ans, tuée le 21 décembre 1997. Auparavant, les investigations tous azimuts étaient allées de fausses pistes en déceptions.
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