Disparues de l'A6 : "L'ADN a matché", raconte l'avocat de la famille de Christelle
RÉACTION - Un homme a été retrouvé grâce à son ADN dans l'affaire des "disparues de l'A6". Il est soupçonné d'avoir tuée Christelle Biétry en 1996.

Coup de théâtre dans l'affaire des "disparues de l'A6" : le meurtrier présumé de Christelle Blétry, tuée de 123 coups de couteau en 1996 à Blanzy (Saône-et-Loire), a été placé sous les verrous ce jeudi, confondu par son ADN 17 ans après les faits.
Une personne qui avait déjà été condamnée pour des agressions sexuelles
Didier Seban, l'avocat de la famille de Christelle Biétry
"On a trouvé une trace d'ADN, qui, une fois inscrite au fichier génétique a 'matché' comme disent les policiers, c'est-à-dire en correspondance complète avec une personne qui avait déjà été condamnée pour des agressions sexuelles", explique à RTL Didier Seban, l'avocat de la famille de Christelle Biétry.
Une affaire qui remonte à 1996
Le corps de la jeune femme, élève d'un lycée professionnel agricole à Verosvres, avait été découvert par un postier le 28 décembre 1996, en contrebas d'un chemin forestier près d'un étang. La veille, la jeune femme avait quitté le domicile des amis chez qui elle avait passé la soirée et n'avait pas réapparu. L'autopsie n'avait révélé aucune trace de violence sexuelle.
Au total, pas moins de 14 jeunes femmes ont été tuées ou sont disparues dans la région entre 1986 et 1997. Ce rebondissement donne donc de l'espoir au familles des autres victimes.