- Accueil
- Actu
- Justice et faits divers
- Bouches-du-Rhône : quatre jeunes mis en examen après une tentative d'assassinat visant un gendarme
Bouches-du-Rhône : quatre jeunes mis en examen après une tentative d'assassinat visant un gendarme
La victime avait été ciblée par plusieurs individus, en mai dernier, du côté d'Aix-en-Provence. Les jeunes mis en examen ont reconnu "l'intégralité des faits".
Un gendarme avait été pris pour cible, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mai, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Il avait été grièvement blessé par balles. Dans cette affaire, quatre personnes, dont trois mineurs, ont été mises en examen, ce jeudi 19 juin, plus d'un mois après les faits.
Parmi ces personnes, trois d'entre elles ont été placées en détention provisoire, a indiqué le procureur de Marseille. Le tireur, âgé de 18 ans, et deux autres individus, qui ont 17 ans, ont été mis en examen des chefs de "tentative de meurtre en bande organisée avec préméditation et sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un recel de vol en bande organisée".
La quatrième personne, une jeune fille de 17 ans, a été mise en examen pour "association de malfaiteurs" et placée sous contrôle judiciaire. Originaires du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence, ils ont tous reconnu "l'intégralité des faits", selon Nicolas Bessone, le procureur de Marseille.
Le tireur était déjà connu de la justice. Il a été condamné, par le passé, pour détention de stupéfiants, outrage et rébellion par un juge des enfants d'Avignon. Ce jeune a révélé aux enquêteurs qu'il était "en difficulté financière et recherchait des petites missions à faire".
La victime ne travaillait pas lorsqu'elle a été ciblée
Le gendarme, âgé de 26 ans, avait été visé alors qu'il était en civil. Les faits se sont déroulés vers 1h du matin dans le quartier d'Encagnane en mai dernier. Il se rendait chez ses parents. La victime avait déjà fait l'objet d'insultes et pourrait bien avoir été visée à cause de son appartenance à la gendarmerie, selon le procureur de Marseille.
"Mais un certain nombre d'éléments (...) pourraient aussi laisser penser qu'il s'agissait d'un coup de force (...) sur un point de deal dans le cadre d'une prise de contrôle territoriale, et la nécessité, après avoir échoué dans ce coup de force, de s'attaquer à la première personne que l'on croise", a-t-il néanmoins souligné. Une enquête avait été rapidement ouverte pour "tentative d'homicide volontaire".
"Quelle que soit l'hypothèse, elle est d'une extrême gravité", a également affirmé Nicolas Bessone.
