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Barrage de Sivens : "impossible" de déterminer les causes de la mort du manifestant

Il est pour l'instant "impossible" de déterminer les causes de la mort d'un manifestant de 21 ans sur le site du barrage de Sivens dans le Tarn.

Le site du barrage de Sivens dans le Tarn
Crédit : PASCAL PAVANI / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Il est "impossible" en l'état de déterminer les causes de la mort de Rémi, un  manifestant de 21 ans retrouvé mort dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 octobre sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn), a déclaré le procureur d'Albi Claude Dérens. Les résultats préliminaires de l'autopsie du corps, prévue lundi à la mi-journée, devraient permettre d'en savoir plus.

Le procureur a par ailleurs déploré que les gendarmes chargés de l'enquête, "confrontés à l'hostilité" des manifestants, n'aient pu effectuer "la moindre constatation technique sur le lieu où le corps a été retrouvé".

Affrontements avec les forces de l'ordre

"Selon les premiers éléments que nous avons recueillis, la mort a eu lieu dans le contexte d'affrontements avec les gendarmes vers 02H00 du matin", a de son côté déclaré Ben Lefetey, porte-parole du collectif Sauvegarde de la zone humide du Testet, qui regroupe la majeure partie des opposants au projet de barrage.

"Nous ne disons pas que les forces de l'ordre ont tué un opposant, mais un témoin nous a dit que le décès s'était passé au moment d'affrontements", a-t-il souligné. "Un témoin dit avoir vu quelqu'un s'effondrer lors d'affrontements et être enlevé par les forces de l'ordre". Les collectifs des opposants au barrage appellent à un rassemblement en sa mémoire à Gaillac (Tarn) à 18H00.

Une centaine "d'anarchistes encagoulés", selon les gendarmes

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Côté gendarmerie, le lieutenant-colonel Sylvain Renier, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn qui supervisait sur place les opérations, a simplement indiqué que le calme était revenu "vers 21H00". Selon le lieutenant-colonel, "100 à 150 anarchistes encagoulés et tout de noir vêtus ont jeté des engins incendiaires" et autres projectiles sur les forces de l'ordre.

Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de flash-balls, a expliqué le lieutenant-colonel, précisant que des négociations avaient été entamées, en vain, entre un représentant pacifique des opposants au barrage et un des assaillants, qui avait alors dit qu'ils se réclamaient de "l'anarchisme".

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