Brigitte Auber fait partie des victimes de la tragédie d'AZF, survenue le 21 septembre 2001. "Je remplaçais une collègue qui est décédée le jour-même (...) C'est un traumatisme, une plaie que je ne peux pas refermer", témoigne celle qui a "perdu ses oreilles" durant l'accident.
Elle a depuis reçu des prothèses auditives qui lui changent la vie : "Je ne fais plus répéter, j'entends ce que l'on me dit". Mais ces prothèses doivent être renouvelées tous les quatre ans et Grande Paroisse, la maison-mère d'AZF, refuse désormais de payer.
"Pour AZF, qu'est-ce que c'est ? On n'a rien demandé, on est des victimes (...) Je l'ai à vie, ça", déplore Brigitte. Ils sont six à s'être regroupés pour attaquer et réclamer le remboursement de leurs prothèses. Il sont, en réalité, des centaines à être dans cette situation.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.