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La première chambre de la Cour d'appel du Palais de Justice de Paris (illustration).
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
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Une décision de justice très attendue. Surnommé le "violeur des balcons", Abdelhamid Zouhari a été condamné jeudi 28 juin à 18 ans de prison par les assises du Vaucluse. Cet agent de maîtrise de 35 ans est accusé d'avoir violé six femmes à leur domicile entre 2013 et 2015, dans le région d'Avignon.
Il était également poursuivi pour quatre tentatives de viol, violation de domicile, vol avec arme et vol avec violence. Les jurés ont assorti sa peine de prison d'une période de sûreté des deux tiers. L'avocat général avait lui requis 20 ans de réclusion criminelle contre l'accusé, jugé à huis clos depuis lundi.
Ce père de deux enfants divorcé suivait systématiquement le même mode opératoire. Également connu comme "le chat", il s'introduisait chez ses victimes, qui habitaient dans des résidences de deux ou trois étages, en passant par les fenêtres laissées ouvertes. Il s'assurait au préalable qu'elles vivaient seules, en observant la nature du linge qu'elles mettaient à sécher sur leur balcon.
Le visage dissimulé et ganté, il les contraignait ensuite à laver et nettoyer les lieux à la javel, allant même jusqu'à disperser des cristaux pour effacer ses traces chez l'une d'entre elles. Les enquêteurs avaient toutefois réussi a relever des traces ADN. Autre particularité : il aimaient questionner ses victimes sur leur vie privée, leurs habitudes ou encore leur profession.
Arrêté grâce au signalement d'un habitant qui l'avait vu escalader la façade d'un immeuble et avait relevé le type de son véhicule, l'ancien employé d'une société d'agroalimentaire, au chômage au moment des faits, avait livré des aveux détaillés lors de sa garde à vue. "C'était incontrôlable, comme un appel, une association d'idées", expliquera l'homme consommateur de cocaïne aux enquêteurs.
Il avait également évoqué "un besoin d'affection" et le besoin de "se venger de son ex-femme". Au cours de l'enquête, une psychologue avait établi le profil d'un "violeur gentleman", soucieux "de se rassurer sur sa virilité". Les fenêtres laissées ouvertes par les victimes sont associées dans son esprit à une "invitation". L'une des victimes, surprise dans son sommeil, a raconté qu'elle avait eu l'impression que son violeur avait agi comme si elle était sa femme.
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