C'est une bande-son "glaçante" que la police étudie actuellement. Les enquêteurs disposent d'un enregistrement de la tuerie du Bataclan effectué à titre personnel par l'un des techniciens de la salle de concert où 90 personnes sont mortes le 13 novembre. Cette pièce à conviction permet aux techniciens de l'Identité judiciaire de retracer seconde par seconde les événements tragiques qui se sont déroulés ce soir-là, indique TF1.
On y entend les cris des victimes, mais surtout, les trois terroristes se parler, s'appeler par leurs prénoms, évoquer leur appartenance au groupe État islamique, le djihad en Syrie ou en Irak, le temps de recharger leurs Kalachnikov et d'ouvrir à nouveau le feu sur la foule. Cet enregistrement révèle que les trois terroristes ont arrêté de tirer une fois la BRI sur les lieux. L'un d'entre eux, Samy Amimour, vient de se faire abattre par un commissaire de police arrivé très tôt sur les lieux. Pour le moment, aucun élément ne permet de dire si les deux autres kamikazes, Foued Mohamed-Aggad et Omar Ismaïl Mostefaï, sont morts en se faisant exploser ou en étant tués par les membres de la BRI.
C'est le seul enregistrement complet de l'attaque à disposition des enquêteurs. Les téléphones portables retrouvés au Bataclan n'ont pas apporté d'éléments utiles à l'enquête. Les kamikazes, eux, ne portaient pas de caméras de type GoPro pour filmer leurs meurtres.
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