Hasna Aït Boulahcen se trouvait dans l'appartement où s'est déroulé l'assaut à Saint-Denis, quelques jours après les attentats du 13 novembre. Cousine du terroriste Abdelhamid Abaaoud, elle avait prêté allégeance à Daesh. Quelques instants avant l'assaut, elle avait échangé avec les forces de l'ordre. Le 20 janvier dernier, sa famille avait porté plainte contre X afin de faire entendre son statut de "victime de terrorisme". Par la voie de leur avocat, les proches déplorent que la jeune femme n'ait toujours pas été enterrée.
Son avocat, Me Fabien Ndoumou explique avoir "déjà obtenu la restitution du corps d'Hasna. Le permis d'inhumer a été délivré le 27 janvier et depuis un mois, nous attendons l'autorisation d'aller le faire au Maroc. Je trouve le temps long. D'habitude, ce genre de procédure ne prend que 24 ou 48 heures. J'espère que cela n'est pas volontaire".
Au micro de RTL, il ajoute : "Je considère Hasna
comme une victime. On nous l'a présentée comme la première femme kamikaze d'Europe
et ensuite comme celle qui a aidé les terroristes. Elle a dit aux policiers 'ce
n'est pas mon copain'. C'est une renonciation. Elle n'était pas avec les
terroristes".
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