Un dossier réduit à peau de chagrin devant les juges. A l'origine jugé pour terrorisme, le groupe de Tarnac n'est plus poursuivi que pour "association de malfaiteurs". Ils étaient accusés de quatre dégradations de lignes TGV en novembre 2008. 10 ans, 15.000 heures d'écoute et 27.000 pages de dossier plus tard, il ne reste qu'une dégradation à être jugée.
Le 11 novembre 2008, la police antiterroriste investit le village de Tarnac en Corrèze et arrête 11 militants d'extrême gauche. Julien Coupat, 43 ans et présenté comme le théoricien du groupe, son ex-compagne Yildune Lévy, 34 ans et d'autres membres.
Terrorisme d'ultra-gauche pour la ministre de l'Intérieur de l'époque Michèle Alliot-Marie, mais le juge d'instruction a considéré que rien chez Julien Coupat n'établissait la volonté de faire des victimes, quelle que soit la radicalité de ses écrits.
Il reste le PV 104, dressé par la vingtaine de policiers de l'antiterrorisme qui suivaient Julien Coupat et Yildune Lévy la nuit des dégradations du 7 au 8 novembre 2008, qui affirme qu'ils se trouvaient à moins de 100 mètres du lieu du sabotage à Dhuisy (Seine-et-Marne). Routes qui n'existent pas, ponts confondus avec des tunnels, directions invraisemblables... La défense dénonce un PV entaché d'erreurs.
La défense dénonce une dénonce un procès politique et conteste les méthodes utilisées par les enquêteurs pour répondre aux attentes du pouvoir. Ils encourent malgré tout 10 ans de prison.
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