Dès sa condamnation à un an de prison ferme prononcée jeudi 30 septembre, Nicolas Sarkozy, par l'intermédiaire de son avocat, a annoncé sa volonté d'interjeter appel. L'ancien président de la République a été reconnu coupable du "financement illégal" de sa campagne de 2012. À ce stade, il est de nouveau présumé innocent du fait de la procédure d'appel.
"On avait démarré en expliquant que c'était 'l'affaire Copé', sans preuve, regrette Jean-François Copé, à l'époque secrétaire général de l'UMP. L'atterrissage de tout ça, c'est que ça n'est l'est pas du tout, c'est l'affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. C'était important pour moi que la justice le reconnaisse", a-t-il réagi au micro de RTL ce vendredi 1er octobre.
"La Justice m'a rendu mon honneur", se réjouit le maire de Meaux. Si le tribunal a estimé que les contrôles du parti avaient été "défaillants", celui-ci note que "quand il y a une défaillance, a posteriori, c'est toujours évident". "L'organisation du parti visait à l'époque à une séparation complète des opérations politiques ou comptables. Si j'avais été alerté, je l'aurais fait arrêter à la minute même", assure-t-il.
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