1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. 16 interpellations après des parachutages en prison

1 min de lecture

16 interpellations après des parachutages en prison

Des complices envoyaient aux détenus des colis, notamment par-dessus le mur de la prison.

Le couloir d'une prison (illustration)

Crédit : RICHARD BOUHET / AFP

La rédaction de RTL & AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Le procureur de Bar-le-Duc (Meuse) a annoncé mercredi 24 février que 16 personnes, dont 10 détenus du centre de détention de Saint-Mihiel, ont été interpellées lundi après plusieurs mois d'enquête sur un trafic entre des prisonniers et des proches. Deux techniques étaient utilisées. Des colis étaient envoyés "par parachutage", c'est-à-dire qu'ils étaient lancés par-dessus le mur de l'établissement. L'autre méthode consistait à faire parvenir divers produits lors de visites au parloir.

Le procureur Rémi Coutin précise que "l'enquête a débuté le 11 octobre 2015", après un contrôle de parloir demandé par le parquet. "Trois personnes, qui s'étaient présentées de façon séparée, ont été trouvées en possession de plus de 400 g de résine de cannabis à elles trois, conditionnés de façon similaire", précise-t-il. La brigade de gendarmerie de Commercy a été aidé par les enquêteurs du Groupe d'intervention régional de Lorraine pour reconstituer le schéma du trafic.

Des "lanceurs" recrutés depuis l'extérieur


Un détenu d'une vingtaine d'années, incarcéré depuis octobre 2014, était soupçonné d'être à la tête des opérations. Jugé au tribunal correctionnel de Bar-le-Duc ce mercredi, il a été condamné à deux ans d'emprisonnement. Dans le même temps, sa compagne et son frère ont été condamné respectivement à six mois et quatre mois de prison en comparution immédiate. Un autre prisonnier - "lieutenant" présumé - et sa compagne ont demandé le renvoi de leur audience. Jugement sera rendu le 21 mars.

À lire aussi

Du cannabis, des téléphones, de l'alcool et de la nourriture constituaient les colis envoyés depuis l'extérieur. Le frère et la concubine du leader recrutaient des "lanceurs" à l'extérieur. Les produits qui passaient étaient ensuite revendus à l'intérieur de la prison. Des prisonniers ont été recrutés pour récupérer les colis parachutés. D'autres personnes impliquées feront face à la justice plus tard.

Les personnels des établissements pénitentiaires de France ne sont pas autorisés à fouiller les proches des détenus. Les fouilles ne peuvent avoir lieu que lorsque des gendarmes avec des chiens sont présents et que si une odeur suspecte a été détectée par un animal.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

En Direct

/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte