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Vladimir Poutine le 18 juin 2015.
Crédit : ALEXANDER ZEMLIANICHENKO / POOL / AFP
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FIFA, courses aux armements... Dans un entretien à la Radio-télévision suisse samedi, mis en ligne lundi 27 juillet sur son site internet, Vladimir Poutine n'épargne pas les États-Unis. Interrogé dans le cadre de la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde de football 2018 qui se tiendra en Russie, Vladimir Poutine revient sur l'affaire de corruption qui secoue actuellement la FIFA, dont les actions juridiques sont menées par les États-Unis. Selon lui il ne s'agit non pas d'un retour à une certaine forme de politique impérialiste du pays, comme le suggère le journaliste, mais de "son intensification". "Cela fait longtemps qu'une telle politique est menée (...) Je l’ai souvent dit publiquement et je ne suis pas seul à le dire. "
Il accuse par ailleurs Washington d'avoir agi pour ses propres intérêts. "Les États-Unis, je crois savoir, étaient candidats pour accueillir la Coupe du Monde en 2022. Leurs plus proches alliés en Europe, la Grande-Bretagne, étaient candidats pour 2018. Et cette lutte contre la corruption telle qu'elle est conduite m'amène à me demander si ce n'est pas une continuité de la lutte pour le championnat de 2018 et de 2022".
Il critique également le rôle joué par les États-Unis dans la course aux armements. "La relance" de la course aux armements "est due aux États-Unis, elle date de la sortie unilatérale des États-Unis du traité anti-missiles balistiques. Ce traité était la pierre angulaire de tout le système de sécurité international", a-t-il accusé.
Le président russe regrette le "manque d'indépendance" de l'Europe à l'égard de la première puissance du monde. À la question de savoir si une nouvelle guerre est possible en Europe, le dirigeant isolé sur la scène internationale en raison de son implication dans le conflit ukrainien, "espère que non. Mais on aimerait voir l'Europe manifester davantage son indépendance et sa souveraineté".
Après cette première pique sur ses voisins européens, Vladimir Poutine tacle plus particulièrement la France sortie de l’organisation militaire de l’Otan à l’époque afin de garder sa souveraineté selon lui.
"Analyser la politique extérieure des pays européens n’est pas notre
affaire. Mais convenez que si nous devons discuter des affaires
européennes avec les partenaires européens à Washington, ce n’est pas
intéressant."
Enfin, interrogé sur la montée de partis d'extrême-droite en Europe, dont certains leaders, comme la Française Marine Le Pen, soutiennent sa politique, Vladimir Poutine a répondu : "Dans le monde et dans les pays européens, on observe des changements tectoniques dans l'opinion publique. Et cela dans le sens d'une défense accrue des intérêts nationaux".
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