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Une ancienne otage d'Arlit soutient Jean-Marc Gadoullet dans sa plainte contre Areva et Vinci

REPLAY / INVITÉE RTL - Les deux sociétés devaient rémunérer l'ancien militaire pour son rôle dans la libération des otages d'Aqmi mais ne l'ont pas fait.

Les otages libérés à leur arrivée à l'aéroport de Villacoublay, le 30 octobre 2013. Un an et demi après, Jean-Marc Gadoullet n'a pas été payé.

Crédit : AFP

La rédaction numérique de RTL

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Jean-Marc Gadoullet est l'homme qui a permis la libération des otages français d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) en 2011 et 2013. Ancien militaire reconverti dans la sécurité privée, il avait été missionné par les employeurs des otages, Areva et Vinci. En négociant directement avec les terroristes au Sahel, l'ancien colonel a pris des risques. Il devait être payé par les deux entreprises françaises. Mais il attend toujours son dû.

Il m'a expliqué qu'il était mandaté par Areva et Vinci et qu'il avait mené les négociations

Françoise Larribe

Françoise Larribe, l'une des otages qu'il a permis de libérer sort de son silence pour soutenir sa démarche. "S'il y a quelqu'un qui est venu me sortir de cet horrible cauchemar, c'est lui (...) Il m'a expliqué qu'il était mandaté par Areva et Vinci et qu'il avait mené les négociations. Je lui ai dit qu'il devait faire sortir mon mari. Il m'a dit : 'Je ferai tout ce qui est en mon devoir pour le sortir de là' (...) Nous avons été tout le temps dans des relations de confiance", explique-t-elle.

J'ai une dette morale et amicale envers Jean-Marc

Françoise Larribe

Elle ajoute : "J'ai une dette morale et amicale envers Jean-Marc (...) J'espère que tous les protagonistes trouveront un accord".

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