Le président des Etats-Unis Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine se sont entretenus samedi par téléphone à propos de la crise en Ukraine, a indiqué un responsable américain.
La Maison Blanche a indiqué au Kremlin que les Russes avaient violé la loi internationale. Obama a demandé à Poutine le repli de ses forces dans leurs bases de Crimée. Vladimir Poutine lui a répondu que son pays avait "le droit" de protéger ses citoyens.
Cet appel intervient alors que M. Obama a réuni samedi après-midi en urgence son équipe de sécurité nationale pour examiner les options politiques sur la table, peu après un vote par le Parlement russe autorisant le recours à l'armée en Ukraine.
Des membres de l'équipe de sécurité nationale du président, dont le général Martin Dempsey, le plus haut gradé américain, ont été vus se rendre à la Maison Blanche en début d'après-midi, alors que le recours à l'armée russe en Ukraine a été approuvé samedi à l'unanimité par le Conseil de la Fédération à Moscou, à la suite d'une demande en ce sens de Vladimir Poutine.
"L'équipe de sécurité nationale du président se réunit aujourd'hui pour être informée des derniers développements en Ukraine et discuter des potentielles options politiques", a expliqué un haut responsable de la Maison Blanche, assurant que "plus de détails seraient fournis dans l'après-midi". Le ministre américain de la Défense Chuck Hagel s'est par ailleurs entretenu par téléphone avec son homologue russe Sergueï Choïgu
Barack Obama n'était pas présent à la réunion avec l'équipe au complet, mais il a été mis au courant par sa conseillère sur les questions de sécurité nationale Susan Rice et d'autres hauts responsables, selon une source de la Maison Blanche. Ces responsables ont assuré qu'il n'y avait "aucun changement" concernant la présence militaire américaine dans la région.
A New York, les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont entamé samedi des consultations à huis clos sur la situation en Ukraine et en Crimée. Mais peu après le début de la réunion, les discussions s'enlisaient dans des querelles de procédure, les Occidentaux réclamant que ces consultations à huis clos se transforment en session publique alors que Moscou refusait, selon des diplomates.
"Nous appelons le Conseil de sécurité à faire tout ce qui est en son pouvoir pour arrêter l'agression de la Fédération russe en Ukraine. Il y a encore une chance", a quant à lui déclaré l'ambassadeur ukrainien aux Nations unies.
De son côté, le sénateur républicain John McCain a appelé Barack Obama à "rallier nos alliés européens et de l'Otan pour dire clairement à quel coût la Russie sera confrontée pour son agression". "Chaque
instant durant lequel les États-Unis et nos alliés attendent pour
réagir envoie le signal au président Poutine qu'il peut être encore plus
ambitieux et agressif dans son intervention militaire en Ukraine", a
déclaré dans un communiqué l'ancien rival de Barack Obama dans la course
à la Maison Blanche. "Personne ne doit se faire d'illusion sur ce que
le président Poutine est capable de faire" pas seulement en Crimée, mais
dans l'ensemble du territoire ukrainien.
Vendredi, Barack Obama avait mis Moscou en garde contre une intervention armée en Ukraine et souligné que "les États-Unis seraient solidaires de la communauté internationale pour souligner qu'il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine".
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