Ukraine : la Russie place ses pions, les États-Unis haussent le ton

Des militaires russes sont positionnés en Crimée. Kiev parle d'invasion. Les États-Unis ont mis en garde la Russie.

Barack Obama en conférence de presse, le 28 février 2014 (illustration).

Crédit : BRENDAN SMIALOWSKI/AFP

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Washington demande à Moscou de retirer ses forces militaires en Crimée et l'envoi d'urgence d'une "mission internationale de médiation" dans cette région. Dans la nuit du vendredi 28 février au samedi 1er mars, les États-Unis ont mis en garde la Russie. "Il y aura un coût à toute intervention militaire en Ukraine", a prévenu Barack Obama, qui menace de ne pas participer au G8 prévu en juin à Sotchi si les militaires russes continuent d'occuper l'Ukraine.

Barack Obama a bousculé son agenda, annulé ses rendez-vous pour intervenir dans la salle de presse de la Maison blanche. L'air grave, pour un message posé mais quasi-direct à Vladimir Poutine.

Pas de ligne rouge

"Nous sommes profondément inquiets au sujet d'informations sur des mouvements de troupes entrepris par la fédération russe à l'intérieur de l’Ukraine", a dit Obama, qui n'emploie pas le mot "invasion", mais évoque la présence de soldats russes.

Une réponse armée américaine ou européenne étant exclue, de quoi parle Obama ? De sanctions économiques ou politiques ? Certains éditorialistes américains ont réclamé la suspension de la Russie du G8.