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Syrie : les discussions entre pouvoir et opposition interrompues

Lakhdar Brahimi, le médiateur des Nations unies pour la Syrie, a mis fin aux négociations entre le gouvernement de Bachar al-Assad et l'opposition syrienne.

Le médiateur de l'ONU sur la Syrie Lakhdar Brahimi à Genève le 31 janvier 2014.
Crédit : AFP / PHILIPPE DESMAZES
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi, a mis fin aux discussions entre l'opposition et le gouvernement syriens, ce samedi 15 février. Les échanges entre les deux camps étaient dans l'impasse depuis trois semaines à Genève.

"Je pense qu'il est préférable que chaque partie rentre et réfléchisse à ses responsabilités, et (dise) si elle veut que ce processus continue ou non", a déclaré Lakhdar Brahimi à la presse.

L'émissaire des Nations unies n'a fixé aucune date pour une reprise.

Il était prévu que ce deuxième cycle de discussions, commencé lundi dernier en Suisse, s'achève ce samedi mais le médiateur en accord avec les deux délégations devait fixer une date pour une nouvelle réunion. Après le rejet de l'ordre du jour par la délégation du gouvernement syrien, Lakhdar Brahimi a choisi de renvoyer tout le monde sans date de retour pour donner à chacun un temps de réflexion

Blocage entre les deux camps


"Le gouvernement considère que la question la plus importante est le terrorisme, l'opposition considère que la question la plus importante est l'autorité gouvernementale de transition (...) nous avons suggeré que le premier jour nous parlions de la violence et de combattre le terrrorisme, et le second jour de l'autorité gouvernementale, étant bien clair qu'une journée sur chaque sujet ne saurait suffire", a expliqué Lakhdar Brahimi. "Malheureusement le gouvernement a refusé, provoquant chez l'opposition le soupçon qu'ils ne veulent absolument pas parler de l'autorité gouvernementale de transition", a ajouté le médiateur. 

Lakhdar Brahimi s'est dit "tout à fait désolé" et s'est excusé "auprès du peuple syrien dont les espoirs étaient si grands". "J'espère que les deux parties vont réfléchir un peu mieux et reviendront pour appliquer le communiqué de Genève", adopté en juin 2012 par les grandes puissances comme plan de règlement politique de ce conflit qui dure depuis près de trois ans. 

"J'espère que ce temps de réflexion conduira en particulier le gouvernement à rassurer l'autre partie (sur le fait) que quand ils parlent d'appliquer le communiqué de Genève ils comprennent que l'autorité gouvernementale transitoire doit exercer les pleins pouvoirs exécutifs. Bien sûr combattre la violence est indispensable", a ajouté Lakhdar Brahimi. 

L'exercice des "pleins pouvoirs exécutifs" reviendrait à priver le président Bachar al-Assad de ses pouvoirs, même si cela n'est pas écrit explicitement dans le communiqué, d'où le blocage de Damas sur ce point.

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