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Syrie : l'Iran invité à la conférence de paix de Genève II
L'Iran participera finalement à la conférence de paix sur la Syrie, a annoncé Ban Ki-moon. Toutefois, la coalition nationale syrienne (opposition) a ensuite annoncé qu'elle refusait de participer si l'Iran était présent.
Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif (centre) a déploré que les Etats-Unis s'étaient "entichés" des sanctions
Crédit : FABRICE COFFRINI / POOL / AFP
L'Iran participera à la sur la Syrie à partir de mercredi, a annoncé dimanche 19 janvier le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. L'Iran s'est engagé à jouer "un rôle positif et constructif" pour mettre fin au conflit syrien, qui a fait plus de 130.000 morts en près de trois ans, a indiqué Ban Ki-moon. Toutefois, après cette annonce, la coalition nationale syrienne (opposition) a annoncé dans un tweet qu'elle retirerait sa participation à Genève II si le secrétaire général de l'ONU ne retirait pas son invitation à l'Iran.
Tous les pays clés liés au conflit seront présents
Le secrétaire général de l'ONU a lancé cette invitation à l'issue de discussions intenses avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, qui a accepté de se rendre à Genève. Cette invitation signifie que tous les pays clés liés au conflit seront présents mercredi à Montreux (Suisse) à l'ouverture de la conférence, pour trouver une solution politique au conflit.
Les discussions entre le gouvernement du président Bachar al-Assad et l'opposition doivent débuter vendredi à Genève. "Le
ministre Zarif et moi-même convenons que le but des négociations est
d'établir, par consentement mutuel, un gouvernement de transition
disposant de la plénitude du pouvoir exécutif", a indiqué Ban Ki-moon. "C'est sur cette base que M. Zarif s'est engagé à ce que l'Iran joue un rôle positif et constructif à Montreux", a-t-il ajouté.
La coalition nationale syrienne refuse la participation de l'Iran
Les États-Unis et les puissances occidentales s'étaient opposés à la participation de l'Iran tant qu'il n'aurait pas accepté un communiqué adopté à Genève le 30 juin 2012 appelant à un gouvernement de transition en Syrie. "Je crois fermement que l'Iran doit faire partie de la solution à la crise syrienne", a affirmé Ban Ki-moon. Il a précisé que les autres pays invités étaient l'Australie, Bahreïn, la Belgique, la Grèce, le Luxembourg, le Mexique, les Pays-Bas, la Corée du Sud et le Vatican. La présence de ces pays sera "une manifestation importante et utile de solidarité avant la travail difficile que les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition devront entreprendre", a-t-il estimé.
La coalition nationale syrienne (opposition) a toutefois annoncé dans la nuit de dimanche à lundi dans un tweet qu'elle retirerait sa participation à Genève II si le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ne retirait pas son invitation à l'Iran. "La coalition syrienne annonce qu'elle retirera sa participation à Genève II tant que Ban Ki-moon ne retirera pas son invitation à l'Iran" à participer à la conférence de paix sur le processus de transition politique en Syrie, affirme le porte-parole Louay Safi dans son tweet.
