Pour la première fois dans un sondage d’intentions de vote, Donald Trump se retrouve devant Hillary Clinton. Trois points d’écart, 45 contre 42. Il y a un mois, dans la même étude Fox News, Hillary Clinton menait de 7 points, 48-41. L’ancienne secrétaire d’État est en tête de 14 points chez les femmes (50-36) et Donald Trump chez les hommes de 22 points (55-33). Certes nous sommes à six mois du scrutin. Certes c’est un sondage national, or l’élection de novembre se fait État par État, les votes ne sont pas comptabilisés au niveau national comme lors de la présidentielle en France. Cependant, des sondages dans les États clé, Ohio, Floride, Pennsylvanie, qui détermineront l’issue de l’élection, montrent également que les écarts sont très faibles entre les deux candidats, sous la marge d’erreur parfois.
Ce
qui est frappant, dans ce sondage, c’est la défiance qui frappe les deux
candidats, Hillary Clinton en premier lieu. Ce
qu’on peut en conclure, c’est que la défaite automatique de Donald Trump n’est pas
aussi certaine que l’espéraient les démocrates. L’élection du milliardaire est
plus que jamais possible, l’hypothèse ne doit plus être considérée comme
farfelue. Le temps passé par Hillary Clinton à se débarrasser de Sanders, quand Trump
est en train de réunir plus vite que prévu le Parti républicain, risque de
peser lourd en novembre.
Lorsqu’il voulait balayer les discours féministes d’Hillary Clinton, et sa volonté en défendre les femmes en étant la première d’entre elles à la Maison Blanche, Donald Trump a plusieurs fois rappelé ces derniers mois dans la campagne les aventures sexuelles de Bill Clinton. En laissant entendre qu’il ne se comportait pas convenablement avec elles. Mais pour la première fois, il va plus loin, pour allumer un contre feu après la publication d’une enquête du New York Times sur le comportement de goujat du milliardaire avec les femmes. Dans une interview sur Fox News, il parle pour la première fois de "tâtonnements", de "caresses", et même de "viol" à propos de l’ancien président.
Après
James Baker la semaine dernière, Donald Trump a rencontré mercredi 18 mai un autre ancien secrétaire d’État, Henry Kissinger, le grand gourou
de la politique étrangère au parti républicain. L’ancien
conseiller puis ministre de Richard Nixon a beaucoup à apprendre à Donald Trump
dont l’expérience et les connaissances des questions diplomatiques sont
minimes, et même risibles. Il
a dit il y a quelques jours qu’il était prêt à discuter avec le dictateur
nord-coréen Kim Jong-un et suggérait que le Japon et la Corée s’occupent eux
mêmes de leur défense.
Mark
Zuckerberg a discuté mercredi avec des figures conservatrices pour les
rassurer est les écouter après la polémique de ces derniers jours. Une partie
de la droite américaine suspecte des employés de Facebook de mettre en valeurs les actualités les plus favorables aux démocrates et de masquer celles sur les
républicains. Mark
Zuckerberg avait, il y a quelques mois, dénoncé la
proposition de Donald Trump de construire un mur avec le Mexique, préférant lui
construire des ponts grâce à Facebook.
Avis
mortuaire assez inattendu publié dans le journal Richmond Times-Dispatch. "Confrontée
à l’idée de voter soit pour Donald Trump soit pour Hillary Clinton, Mary Ann
Noland de Richmond, a choisi de s’en remettre, ce dimanche 15 mai, à l’amour
éternel de Dieu".
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