Philippines : un réseau mondial de chantage sexuel démantelé

Interpol a annoncé que 58 personnes avaient été arrêtées aux Philippines dans le cadre d'une enquête sur un réseau mondial de "sextorsion".

Gilbert Sosa (c), chef de la division de la cybercriminalité aux Philippines lors d'une conférence de presse à Manille le 2 mai 2014.

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Quelque 58 personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau de chantage sexuel ont été arrêtées aux Philippines, a annoncé Interpol ce vendredi 2 mai. L'enquête porte sur un réseau mondial de "sextorsion", une pratique consistant à faire chanter des internautes pour leurs photos ou vidéos explicites.

Les 58 suspects devraient être poursuivis notamment pour pédopornographie et chantage.

Le directeur de l'unité de lutte contre la cybercriminalité d'Interpol, Sanjay Virmani, a évoqué un "immense réseau". Les victimes sont souvent des hommes d'un certain âge, mais on dénombre aussi des enfants. Elles sont surtout originaires de Hong Kong, d'Indonésie, de Singapour, des Philippines, des Etats-Unis et du Royaume-Uni, d'après le chef de la police philippine, Alan Purisima.

Des victimes dans le monde entier

Les victimes sont généralement attirées sur les réseaux sociaux et convaincues de se livrer à du "cybersexe" par webcam par exemple. Les photos ou les vidéos sont enregistrées et utilisées pour obtenir le paiement de milliers de dollars. "Ils menacent de les transmettre à des amis ou de la famille", a expliqué Alan Purisima.