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Ex-otages en Syrie : comment les journalistes français ont été libérés

DÉCRYPTAGE - Les ravisseurs des ex-otages les ont livré à des intermédiaires qui les ont ensuite remis à la DGSE.

Edouard Elias, Nicolas Hénin et Didier François quittent l'hôpital de Sanliurfa (Turquie) après leur libération le 19 avril 2014.
Crédit : AFP / DOGAN NEWS AGENCY
Pierre Julien & AFP
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Après la remise en liberté des quatre journaliste otages en Syrie, samedi 19 avril, on en sait un peu plus sur les conditions de leur libération

La DGSE très impliquée

Les ravisseurs d'Edouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres les ont confié à des intermédiaires qui les ont conduits à travers le no man's land séparant la Turquie et la Syrie, où les attendaient des agents de la DGSE.

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Des militaires turcs assuraient la sécurité en deuxième rideau, pour éviter une bavure possible, car ils pouvaient être pris pour des trafiquants ou des terroristes. 

Ils ont ensuite été amenés dans un hôpital du Croissant Rouge pour des premiers examens. On a pu constater qu'ils étaient certes fatigués mais en bonne santé.

Les services français n'ont jamais perdu leur trace

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Ils avaient été capturé en deux temps, Didier François et Edouard Elias le 6 juin 2013, puis Nicolas Hénon et Pierre Torrès le 22 juin. Ils avaient ensuite été regroupés tous les quatre, dans la région d'Alep, où les combats sont féroces. Retenus par l'Etat islamique en Irak et au Levant, leurs conditions de détentions étaient très dures.

Les agents de la DGSE les avaient localisés. Ils ont été emmenés dans plusieurs endroits mais les services français n'ont jamais perdu leur trace. Des preuves de vie des quatre journalistes ont par ailleurs été envoyées régulièrement à Paris. Le quai d'Orsay en alertait les familles mais gardait la plus grande discrétion face au public.

Une coopération internationale

Les service français étaient à la manœuvre mais la collaboration avec les Britanniques et les Américains a été des plus étroites. Il ne faut pas non plus oublier le rôle de la Turquie ni celle de pays comme le Qatar et les Emirats arabes unis, proches de certains groupes opposants à Bachar Al-Assad.

François Hollande a rappelé que la France ne verse pas de rançon. Mais cette règle ne veut pas dire que les entreprises privées ne le font pas, ni que des états médiateurs ne servent pas de relais, facilitant les négociations mais aussi parfois des échanges de prisonniers ou la livraison de certaines choses exigées. Les opposants syriens réclament notamment du matériel anti-chars et anti-aérien.

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