Otages libérés : Édouard Elias surpris de la mobilisation en France

TÉMOIGNAGE – Le photographe a beaucoup pensé à sa famille durant ses dix mois de détention en Syrie. Mais il réfléchit déjà à un prochain reportage.

Edouard Elias et Laurent Fabius, le 20 avril.

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Au lendemain de leur retour en France, les quatre ex-otages ont commencé à raconter les conditions de leur détention : enfermés dans une cave pendant dix mois, peu de nourriture, des simulacres d'exécutions.... Mais ils évoquent également la pression ressentie pendant ces mois de captivité.

Édouard Elias, a notamment beaucoup pensé à sa famille. "Le plus dur a été pour la famille qui ne savait pas du tout ce qu'il se passait, là où on était, affirme-t-il, je pensais surtout à mes grands-parents, ça a été pour moi la chose la plus difficile."

La lumière lui a manqué

Il se dit également surpris par la mobilisation qui a été menée en France pour leur libération : "On se doutait qu'il y a avait des manifestations, un soutien en France, mais je ne m'attendais pas à ça. En rentrant j'étais étonné", confie-t-il.

À présent, il va aller de l'avant : "il va falloir passer du temps avec les amis, la famille", affirme-t-il. Mais il commence aussi à réfléchir à un nouveau reportage. "On a passé énormément de temps sans lumière, j'aime bien être en extérieur, ça m'a quand même manqué", glisse-t-il.

À écouter

Otages libérés : "J'ai beaucoup pensé à mes grands-parents", dit Edouard Elias

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