Mouvement de foule en Indonésie : comment le bilan a-t-il pu être revu à la baisse ?

La ville de Malang, en Indonésie, a été le théâtre d'un drame sans précédent dans la nuit du 1er octobre. 125 personnes sont mortes dans des mouvements de foule survenus lors d'un match de football. Mais le premier décompte des victimes a mal été fait. Le vice-gouverneur de la province de Java Est, Emil Dardak, avait annoncé au soir de la tragédie 174 morts au lieu de 125. 

Un double comptage des victimes serait à l'origine de cette erreur. "Le bilan est aujourd'hui de 125 morts. 124 ont été identifiés et un ne l'a pas été. Certains noms avaient été enregistrés deux fois", a indiqué le responsable sur la chaîne Metro TV. 

Cette tragédie a plongé le monde du football sous le choc. De nombreuses réactions ont eu lieu à travers le monde : de la Fifa aux joueurs de football Sergio Ramos, Wayne Rooney ou encore de certains clubs comme le Paris Saint-Germain, le FC Barcelone ou Manchester City. 

Amnesty International a appelé à une enquête "sur l'utilisation des gaz lacrymogènes" par la police et à faire en sorte que ceux ayant "commis des violations soient jugés devant la justice" et pas uniquement sanctionnés par leurs supérieurs hiérarchiques.