Lycéennes enlevées : "Si le gouvernement avait agi à temps, nos filles seraient avec nous", affirme un père

Dans une vidéo publiée le 12 mai, Abubakar Shekau, le chef du groupe islamiste Boko Haram, affirme montrer 130 des 276 adolescentes enlevées le 14 avril dernier. "Nous ne les libérerons qu'après la libération de nos frères", exige-t-il dans cet enregistrement. 

Le chef islamiste, qui a déjà fait ce genre de requêtes par le passé, soutient qu'une partie des adolescentes a été convertie à l'islam. Alors que le gouvernement nigérian refuse de céder à ce chantage, la communauté internationale se mobilise pour tenter de récupérer ces jeunes filles.

Les Nigérians dans l'attente

"Nous voulons récupérer nos filles, les avoir avec nous. Le gouvernement n'a rien fait. S'il avait agi à temps, nos filles seraient avec nous mais il s'en fichait, déplore Lawan Zana, le père de l'une des lycéennes enlevées. Maintenant, nous sommes satisfaits et reconnaissants de l'intervention de la communauté internationale. Nous avons besoin de votre aide. Nous prions pour vous et votre soutien".

Un rassemblement de soutien se tiendra au Trocadéro, ce 13 mai, à l'appel de plusieurs associations féministes. Des personnalités telles que Valérie Trierweiler, Carla Bruni-Sarkozy et Julie Gayet participeront à l'événement.