Français et Italiens champions d'Europe de l'infidélité

En France et en Italie, plus d'un homme sur deux et environ une femme sur trois déclarent avoir déjà été infidèles, ce qui en fait les champions d'Europe.

Un couple sur la plage de Copacabana, le 13 février 2014

Crédit : AFP / CHRISTOPHE SIMON

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Le trophée de l'infidélité est attribué à... la France et l'Italie ex-æquo. Selon un sondage mené dans six pays d'Europe, les Français et les Italiens sont les champions de l'infidélité, avec 55% des hommes et entre 32% et 34% des femmes qui y ont déjà succombé.

Selon une enquête de l'Ifop publiée mercredi 26 février et réalisée pour le site de rencontres extraconjugales Gleeden, c'est en France que la disposition à l'infidélité est la plus élevée : plus d'un Français sur trois (35%) déclare qu'il pourrait être infidèle s'il était sûr que personne ne soit un jour au courant, contre 31% des Allemands et des Espagnols, 30% des Belges, 28% des Italiens et 25% des Britanniques.

Moins d'infidélité dans les pays protestants

Qu'il s'agisse de rapports sexuels réguliers ou exceptionnels, d'échanges bucco-génitaux ou de jeux de séduction, l'Italie est le pays où ces différentes formes d'infidélité sont les plus répandues. En revanche, l'échange d'un baiser avec une autre personne est plus forte dans les pays à dominante protestante.

La proportion d'hommes ayant été infidèles au cours de leur vie est moins forte dans les "pays à dominante protestante" comme au Royaume-Uni (42%) ou en Allemagne (46%), tandis qu'elle est de 51% en Belgique. "Cela tend à confirmer, après tout le bruit qu'il y a eu autour de l'affaire Gayet, et tous les articles de la presse notamment internationale sur le caractère volage des Français, les clichés sur le mâle latin particulièrement infidèle", a indiqué François Kraus, directeur d'études à l'Ifop.

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