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L'Ukraine au centre de la rencontre entre Merkel et Obama

La chancelière allemande se rend en visite officielle aux Etats-Unis. Au programme, les écoutes de la NSA, l'accord de libre-échange, mais surtout l'Ukraine.

Angela Merkel et Barack Obama lros d'un dîner à Downing Street, à Londres, le 1er avril 2009
Crédit : AFP / Christopher Furlong / WPA POOL
La rédaction numérique de RTL & AFP
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La situation en Ukraine, la mise sur écoute du téléphone de la chancelière allemande, l'accord de libre-échange américano-européen... Autant de sujets qui devraient être évoqués lors de la rencontre entre Angela Merkel et Barack Obama, ce vendredi 2 mai à la Maison Blanche. Le président américain et la chancelière allemande se rencontreront dans le Bureau ovale, puis donneront une conférence de presse commune, selon la Maison Blanche.

Edward Snowden, ancien contractuel du renseignement américain, a provoqué une brouille entre Washington et Berlin en révélant l'étendue des opérations de surveillance de l'agence de renseignement NSA, visant en particulier le téléphone portable de la chancelière selon des informations de presse. Barack Obama s'est employé à calmer le courroux d'Angela Merkel, promettant en janvier dans un entretien diffusé en Allemagne qu'à l'avenir, "la chancelière allemande n'aura pas à s'inquiéter" d'être espionnée par les Etats-Unis. Berlin souhaitait un traité interdisant l'espionnage mutuel, mais les Américains y renâclent. Barack Obama a d'ailleurs souligné que son pays continuerait à mener des opérations de renseignement, y compris chez ses alliés.

Les révélations d'Edward Snowden n'ont pas été oubliées

Selon la presse allemande et des analystes, la brouille de l'affaire Snowden n'est pas oubliée, mais elle est passée au second plan depuis le début de la crise ukrainienne qui, après le rattachement de la Crimée à la Russie, se poursuit par de graves troubles dans l'Est de l'Ukraine. En début de semaine, l'administration Obama a annoncé de nouvelles sanctions touchant sept responsables russes et 17 sociétés. L'UE a également ajouté quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à la liste des personnes sanctionnées.

Mais tout en mettant en garde le président Vladimir Poutine contre des sanctions visant des secteurs précis de l'économie russe, et non plus seulement des individus ou des entreprises, les Etats-Unis se sont pour l'instant gardés de franchir ce pas. Des experts des relations transatlantiques ont noté que cette prudence s'expliquait par la réticence de certains pays européens, en particulier l'Allemagne, à s'exposer à des mesures réciproques de Moscou. En effet, l'Europe entretient des relations économiques bien plus étroites avec la Russie que les Etats-Unis et a plus à perdre d'un cycle de représailles.

Coopération Etats-Unis - Union européenne

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Interrogé à ce sujet jeudi, le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a assuré qu'"il y a eu une grande collaboration et coopération dans ce domaine entre les Etats-Unis et l'UE, ainsi que les membres du G7, et nous nous attendons à ce que ces efforts continuent". Il a ainsi évoqué "une escalade des coûts que la Russie devra acquitter si elle refuse de respecter ses engagements". Mais Jay Carney a aussi concédé que "chaque pays au sein de l'UE, les Etats-Unis et d'autres pays, entretient des relations économiques à différents niveaux avec la Russie, donc des sanctions (les) affecteront différemment".

Le sénateur républicain John McCain, contempteur de la politique étrangère de Barack Obama, n'a en revanche pas pris de gants pour dénoncer l'attitude selon lui accommodante des dirigeants européens face à la Russie. Avant de rencontrer Angela Merkel jeudi soir, il a dénoncé leur "manque de leadership" et estimé qu'ils étaient sous l'influence du "complexe industriel allemand".

Le consensus devrait être plus net à la Maison Blanche sur le TTIP, que les deux parties espèrent voir aboutir l'année prochaine. Un tel traité est soutenu avec enthousiasme par Angela Merkel, en quête de débouchés pour les entreprises allemandes. Lors de son passage à Washington, la chancelière va d'ailleurs prononcer un discours devant la Chambre de commerce américaine. Une rencontre avec la directrice générale du FMI Christine Lagarde figure également à son programme.

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