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L'UE demande à l'Allemagne de renoncer à la castration physique

Le Comité contre la torture du Conseil de l'Europe a demandé à l'Allemagne de renoncer à castrer certains délinquants sexuels.

Le drapeau européen flotte devant le Conseil européen, à Strasbourg, le 6 décembre 2013.

Crédit : AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Le Comité contre la torture du Conseil de l'Europe dénonce une pratique "mutilante et irréversible", sans "nécessité médicale". L'organisme a une nouvelle fois appelé jeudi 24 juillet l'Allemagne à abolir les castrations physiques de délinquants sexuels.

La castration physique (orchidectomie: ablation des testicules) de délinquants sexuels, prévue par une loi de 1969, est pratiquée sur des hommes volontaires âgés d'au moins 25 ans et ayant fait l'objet d'une expertise.

Une pratique en baisse depuis quelques années

Ce type d'intervention a certes "diminué de manière drastique ces dernières années", reconnaît le Comité pour la prévention de la torture (CPT), dans un rapport rendu public jeudi suite à des visites d'inspection fin 2013 dans différentes prisons d'Allemagne.

Pour autant, le CPT "réitère sa recommandation", déjà formulée en février 2012, de "mettre un terme définitif" à cette pratique. Les autorités allemandes ont répondu qu'elles réfléchissaient actuellement à la possibilité d'interdire cette pratique.

Onze castrations réalisées depuis 2000

Toutefois, fait valoir Berlin, cette mutilation n'est mise en oeuvre que de manière "exceptionnelle", et sous de strictes conditions: depuis 2000, 29 hommes en ont fait la demande, et 11 dossiers ont été acceptés. Par comparaison, dans les années 1970, on avait compté 770 demandes, dont 430 avaient été approuvées.

En outre, la castration volontaire "n'est pas une sanction" mais sert "avant tout à prévenir ou traiter" de graves pathologies mentales ou des dérèglements sexuels, soulignent les autorités allemandes.

La castration permet à certains délinquants sexuels de retrouver la liberté

Elles évoquent ainsi le cas d'un violeur en série considéré par les experts comme présentant un risque très élevé de récidive, mais qui suite à sa castration a pu retrouver la liberté et se réinsérer.

"A travers ce cas, la question qui se pose est de savoir si l'interdiction de la castration volontaire ne priverait pas les délinquants à haut risque de récidive de leur seule possibilité de recouvrer un jour la liberté", s'interroge Berlin.

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