1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. "Kazakhgate" : Nazarbaïev nie avoir "demandé quoi que ce soit" à Sarkozy
1 min de lecture

"Kazakhgate" : Nazarbaïev nie avoir "demandé quoi que ce soit" à Sarkozy

Le président kazakh nie avoir "demandé quoi que ce soit" dans le cadre de la vente d'hélicoptères français au Kazakhstan.

Nicolas Sarkozy lors d'un meeting à Andard, près d'Angers, le 24 novembre 2014.
Crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a nié ce vendredi 5 décembre avoir "demandé quoi que ce soit" à l'ancien président français Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite du "kazakhgate", objet d'une enquête judiciaire en France.

Les soupçons portent sur des commissions perçues en marge de contrats de vente d'hélicoptères au Kazakhstan. Noursoultan Nazarbaïev aurait voulu éviter des peines de prison à trois de ses proches en échange de l'achat des hélicoptères.

Ce sont des racontars.

Noursoultan Nazarbaïev

"Je n'ai jamais demandé quoi que ce soit à Monsieur Sarkozy, ce sont des racontars", a répliqué le chef d'Etat kazakh, lors d'une conférence de presse conjointe avec François Hollande à Astana.


Les contrats en question, d'un montant total de deux milliards d'euros, portaient sur l'achat de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) et 295 locomotives, comme l'avait révélé le Monde.

L'enquête est ouverte

À lire aussi

"Nous n'avons aucune information qui concerne une enquête judiciaire, pénale", a insisté le chef de l'Etat kazakh. Quant au rôle qu'aurait pu jouer un homme d'affaires belgo-kazakh dans cette affaire, Nazarbaïev l'a assuré : "Il n'a aucun rapport avec les hélicoptères".

"La justice, en France, est saisie, elle travaille, fait ses enquêtes et je n'ai pas d'autre commentaire à faire", a répondu pour sa part François Hollande, qui a toutefois rappelé que l'entreprise Airbus Helicopters avait "elle-même dit qu'il n'y avait eu aucun versement d'aucune commission de quelque nature que ce soit".

Interrogé sur son chef d'état-major particulier, le général Benoît Puga, dont le nom a été évoqué dans le dossier, François Hollande a répliqué : "Ce sera à la justice d'en décider et de donner sa version". "Ce n'est pas le contrat qui pose un problème", a-t-il encore relevé mais "de savoir s'il y a eu une corruption ou une commission".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte