La Corée du Nord reproche au Premier ministre japonais Shinzo Abe son expansionnisme militaire. Shinzo Abe, qui est connu pour ses positions nationalistes tranchées, a déclaré début janvier que la Constitution pacifiste héritée de la dernière guerre et imposée par le vainqueur américain, serait révisée d'ici à 2020, année des Jeux Olympiques à Tokyo. "Les groupes d'extrême droite conduits par Abe (...) s'efforcent de détourner l'attention des critiques internationales à l'encontre du Japon", répond l'agence KCNA, principal canal de la propagande nord-coréenne, dans un édito.
Avant d'enchaîner : "il n'y a aucune différence entre le fasciste maniaque Hitler, qui a prétexté la lutte contre les communistes pour mener une autre guerre, et l'irresponsable Abe qui utilise la confrontation avec la Corée du Nord pour justifier les nouvelles ambitions militaristes du Japon", a ajouté l'agence.
La Corée du Nord reproche fréquemment au Japon de ne s'être jamais vraiment amendé pour l'occupation de la péninsule coréenne entre 1910 et 1945. Shinzo Abe avait déclenché la colère de la Chine et des deux Corée le 26 décembre dernier en se rendant , un lieu de culte shintoïste à Tokyo où sont honorés 2,5 millions de morts tombés pour le Japon, mais surtout 14 criminels de guerre condamnés après 1945. Pour de nombreux pays de la région, le Yasukuni symbolise avant tout le passé fasciste et impérialiste nippon.
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